Farewell Party, II

Hier soir, encore une farewell party, cette fois entre Japonais, chez le Boss de mon mari. Ce monsieur est un amateur de bonne chère chez qui j'adore aller dîner (et que dire des restaurants qu'il nous suggère). Je garde un souvenir ému d'une okonomiyaki party dans son appartement haussmanien où il m'avait appris à faire un bloody mary maison !

Bref, hier soir, c'était donc en notre honneur. Par chance pour moi, le trafic ferroviaire était à peu près correct et j'ai pu localiser tout de suite la boutique Diptyque au Printemps où j'avais l'intention d'acheter un omiyage en remerciement de leur hospitalité. Il faut dire que sa femme et moi nous entendons bien, elle est parfaitement francophone et très raffinée, je l'admire beaucoup : il me fallait un cadeau à la hauteur... La bougie Figuier a, je l'espère, fait l'affaire...

Nous avons attaqué la soirée par une dégustation de vins en aveugle. Je me suis prudemment arrêtée de boire après ça, bien que le Pommerol ait un petit goût de reviens-y. Pas mon mari, qui avait prévu comme les autres hommes de se mettre une mine ce soir-là et avait réservé un hôtel pas cher non loin de là histoire de ne pas avoir à rentrer en voiture.

Le dîner a commencé par une salade de crevettes très parfumée, dans le genre thaï. Ensuite, venait... une fondue savoyarde... une grande première pour moi (j'ai honte mais j'assume, mon goût pour le fromage n'est que très récent malgré mes origines alpines). Suivie d'un boeuf bourgignon sublime. En dessert, kakis et melons tranchés. Sympa d'avoir cuisiné français, j'ai apprécié ce geste !

Ensuite, certains se sont mis à faire du putting sur le parcours de golf en faux gazon scotché sur le plancher de l'appartement (ces messieurs adoorent le golf), pendant que d'autres débattaient de la meilleure façon de lancer une balle de base-ball.

Pour finir les femmes sont parties (sauf moi et madame) et c'est en petit comité que la soirée s'est achevée sur un Pictionary, dont le Boss raffole, et qui est toujours épique quand c'est lui l'arbitre. Imaginez un Pictionary où trois langues sont autorisées : français, anglais et japonais, et où les équipes sont aléatoires et changent selon le bon vouloir de l'arbitre. Fou rire garanti ! Comme d'habitude, on a perdu.

Ensuite, mon mari et moi sommes prudemment rentrés à l'hôtel en taxi (heureusement). Sous l'effet du nectar des dieux il est devenu lyrique : il m'a promis qu'il prendrait sa journée pour m'accompagner chez le docteur (je retiens !), m'a dit qu'il voulait devenir bon en informatique (je tiens le pari), et pour finir il a inondé la salle de bains en orientant la pomme de douche à l'extérieur de la baignoire. Quelques serviettes-éponge plus tard, nous nous sommes couchés et il n'a même pas ronflé (heureusement, car j'avais oublié mes Boules Quiès). Mais à l'étage au-dessous quelqu'un a joué du jazz toute la nuit et c'est avec fatalisme que j'ai attaqué le bien nommé "Les Nuits Blanches" de Dostoïevski.

Comments

[Claire]

-14°C, la vache ! Je pense que NY et Almaty doivent avoir à peu près le même climat. Perso j'hésite à investir dans des après-skis. Même en France il neige depuis ce matin.

[LZ]

Oh oui, -14° en ressenti la semaine dernière!

[Claire]

Oui, moi aussi j'adore le parfum figue ! Ca rappelle un peu l'amande, en moins écoeurant, et puis ça fait un peu "Sud de la France en juillet"... Toujours sympa l'hiver... Fait froid aussi à NY ? Bisous bisous ma ptite LZ !

[LZ]

Ah tiens j'ai découvert Diptyque ici à NY et je suis fan! Notamment du parfum à la figue qui me donne l'agréable impression d'être une bonne tarte maison... ;)

[dvorah]

voir http://www.tnn.fr/ puis calendrier (décembre) pour les nuits blanches