Mah-jong
Je suis allée jouer au mah-jong hier après-midi, chez une Française d'Almaty qui a découvert ce jeu à Dubaï et organise depuis des demi-journées de tournois (pour des points bien sûr, pas pour de l'argent). Moi qui déteste les jeux de société, à part peut-être le poker que je pratique à l'occasion, je ne pensais pas que j'accrocherais, et pourtant... Le premier regard que l'on pose sur ce jeu ne peut pas laisser indifférent. Voyez plutôt ce jeu que mon hôtesse a acheté sur Internet et qui date des années 1920 :
Ces petites tuiles en bambou et en os représentent ce que l'on appelle des cercles, des bambous, des caractères, des vents et des dragons, ainsi que des fleurs. L'idée est d'en recevoir quatorze au départ, et d'en piocher régulièrement une quinzième (toujours au hasard) tout en en rejetant une, afin de former des combinaisons de 14 qui rapportent plus ou moins de points. Quand on est à une tuile de la combinaison désirée, on est "fishing", et quand on tire la tuile qui complète la combinaison, on est "mah-jong" et on a gagné.
Inutile de dire que les combinaisons sont très complexes ; par exemple, tant de paires dans telle famille, ou tant de pungs (3 mêmes tuiles) ou de kungs (4 mêmes tuiles) avec tant de dragons de la même couleur, et les 4 vents. Mais avec l'aide d'un polycopié qui répertorie toutes les combinaisons possibles, on peut aller vers telle ou telle combinaison en fonction de ce que l'on tire. En fonction de ce que les autres joueurs rejettent sur le tapis, on calcule leurs besoins pour si nécessaire les empêcher de faire mah-jong avant nous (en ne leur donnant pas la tuile qu'ils attendent, si on l'a).
Avec l'aide de joueuses plus expérimentées, j'ai pu m'exercer un peu et successivement être "fishing" sur une combinaison "Susie Q" et finalement, faire mah-jong une fois sur une combinaison répondant au doux nom de "Valentine" : 2 dragons rouges et 2 x 3 paires de chiffres qui se suivent.
Et devinez quoi ? J'y retourne vendredi après-midi... :)